Cartrix :
Aston Martin DBR4 Reportage
présenté par Bertrand
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La
saga Cartrix F1 Historiques continue
Je ne compte
plus les modèles et les décos proposés par
Cartrix dans sa collection F1 historiques. Pour
ceux qui ne connaissent pas, ou peu, ou mal, je
les renvoie à un précédent reportage qui
résume (presque) l'ensemble de l'offre : c'est ici ...
Dernier (et
nouveau) modèle en date, l'Aston Martin DBR4;
pour la piste ou la collection, cette anglaise a
vite rejoint mon plateau...
Apparence
et finitions

Ce qui démarque
une Aston Martin, c'est le vert Aston Martin.
Cette DBR4 de Cartrix possède une peinture très
réussie et c'est tant mieux car le reste de la
déco se résume à 3 ronds blancs pour la
marquage du numéro "3" et à un petit
logo Aston Martin sur le nez.

On retrouve les
détails habituels de ces Cartrix F1 historiques;
jantes plastiques à rayons très bien
réalisées, 2 rétroviseurs plus finement
moulés que sur les plus anciennes Cartrix, un
pot d'échappement qui fait malheureusement trop
plastique (pas sûr qu'il soit peint d'ailleurs),
un habitacle tronqué et habillé simplement de
quelques compteurs, un joli volant, et un pilote
plutôt pas mal.

L'ajustement des
2 demi-coques (design habituel de ces Cartrix F1)
est dans la bonne moyenne; la démarquation est
toujours bien visible mais cette DBR4 s'en sort
bien comparée à quelques autres modèles moins
chanceux. Malgré tout un résidu de moulage sur
le nez, à l'avant gauche, aurait mérité un peu
d'attention avant peinture.

A ma
connaissance c'est une première, les pneus sont
estampillés "Avon". On a d'ailleurs
ici les versions larges, les plus utilisés dans
cette gamme (les pneus étroits se retrouvent par
exemple sur la Lotus et la BRM)

A noter que le
saute-vent n'est pas parfaitement ajusté à la
carrosserie; ça semble lié à une forme qui
n'est pas 100% compatible, le montage n'est pas
en cause. Les plus courageux (ou pointilleux :))
sauront rectifier le tir, pour ma part, je ferai
avec !
Le
Chassis
2 visses
uniquement (attention à ne pas forcer, elles ont
des têtes fragiles !) maintiennent le chassis à
la carrosserie (2 demi-coques). Tout est simple
ici, et minimaliste; moteur style mabushi (mais
un peu bridé) et à double sorties (bien utile
pour d'autres utilisations éventuelles),
transmission 9x27, guide à oeillets et double
tresses, paliers metal, axe avant flottant. Un
petit aimant rectangulaire est placé juste
derrière le moteur. L'ensemble sur cette Aston
Martin DBR4 est similaire aux autres modèles de
la marque (hormis les tous premiers modèles
Mercedes et Maserati qui avaient des moteurs
beaucoup plus puissants et moins adaptés à mon
avis).

Sur
la piste !
D'ordinaire
j'effectue 2 séries de tests; avec et sans
aimants. Dans le cas de ces Cartrix F1, nous nous
passerons de tout commentaire en version
aimantée tant le comportement est agréable et
sain sans aimant; si vous voulez vraiment
profiter de ces petites voitures, faites moi
confiance, enlevez les aimants tout de suite !

- Pour
enlever les aimants; démonter le
chassis, faites sauter le train arrière
et le moteur puis pousser l'aimant
longitudinalement avec un petit tournevis
plat.
- Du lest ou
pas, vous trouverez votre préférence
selon vos besoins
- La
pignonnerie est généralement réticente
sur ces F1 Cartrix; j'effectue désormais
un bon rôdage pour les assouplir, on
gagne beaucoup en souplesse
- Préparation:
renforcement du maintien du moteur dans
les cales (j'ai mis ici du scotch
double face sous le moteur, des points de
colle chaude font également bien
l'affaire) et une lubrification
complète de toutes les parties en
mouvement.
Les Cartrix F1
sont équipées de pneus qui ne sont pas à
l'échelle, ils sont trop larges. La largeur de
train est également surcôtée. Ces 2 facteurs
qui vont à l'encontre du réalisme de la
miniature jouent très favorablement sur la tenue
de route qui est excellente même si la voiture,
d'origine, est un peu trop légère (donc un peu
de lest dans mon cas).
Les pneus ont un
excellent grip et s'accommodent aussi bien des
pistes lisses (Carrera ou Scalex) que des pistes
rugueuses (Ninco ou Scx); les dérapages sont
quasi inexistants et le risque devient alors le
capotage (un peu de lest et un rodage / ponçage
soigné des pneus pour éliminer l'aspect
"carré" des bords diminuent
sensiblement ce risque).
Le guide n'est
pas gêné par le train avant dont le
débattement permet de relever suffisamment les
roues (et même un peu trop - ce qui peut nuire
à la stabilité en roulis).
Le moteur n'est
pas puissant intrinsèquement mais largement
suffisant à mon avis car ces voitures sont
légères; ils réagissent par contre un peu trop
vivement à basse vitesse, le contrôle n'est pas
aisée si la poignée n'a pas assez d'ohms
surtout dans les enchainements lents. Bien sûr
cette remarque dépend également du voltage
utilisé, pour un plaisir maximum il faudra donc
trouver la bonne adéquation voltage / poignée
en fonction de votre tracé. Ceci est général
pour toutes les voitures mais le poids plume et
la sensibilité du moteur de ces Cartrix en font
des cas d'école.
Conclusion
Pour la
collection ? Sans doute ! Cartrix propose une
gamme de F1 de la seconde moitié des années 50
très attractive... Pour la piste ? Oui,
définitivement ! Ces voitures demandent très
peu d'efforts pour rouler parfaitement, elles
sont très agréables une fois le voltage
approprié trouvé.

Les
"PLUS" |
Les
"MOINS" |
Le thème
Belles déco
Bon comportement routier |
Finitions
perfectibles
A préparer un minimum |
Cartrix :
Aston Martin DBR4 Reportage
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