Enfin !!! Après
plusieurs années pendant lesquelles Scalextric
nous proposait uniquement la Ford GT 40 pour la
période années 60 du Mans, voici une
concurrente de choix: la Ferrari 330 P4 Le Mans
1967 de Scarfiotti-Parkes.
Les premières
impressions visuelles sont excellentes, même si
cette décoration historique est simple, on
retrouve une peinture rouge profond et brillant
du meilleur effet, des tampos certes peu
nombreuses mais appliquées à la perfection, et
beaucoup de détails très bien réalisés
(moulage fin des rivets de la carrosserie, 4
grilles à l'arrière photo-découpées, jantes
à 5 batons et oeillets de serrage à 3 branches,
disques de freins métalliques). Scalextric est
désormais, et depuis qq années déjà une
référence pour le détail et la finition de nos
petits bolides.
Coté habitable,
on trouve un cockpit complet et un pilote entier
(ou presque !), avec planche de bord munie
d'instruments moulés et peints, de même les
sièges reproduisent les bourrelets et ils sont
également peints.
Le chassis est
maintenu à la coque par 6 vis, les 2 vis
supplémentaires permettant de fixer l'habitable
au chassis. La configuration est maintenant
classique Scalextric; on retrouve un moteur
Mabushi de 18.000 tr/m monté en position
transversale arrière, un kit d'éclairage av/ar
non permanent mais puissant (un peu trop
d'ailleurs à l'arrière, la lumière se diffuse
dans la carrosserie), un aimant rectangulaire
disposant de plusieurs logements, d'un guide
rond, et les encoches et autres trous destinés
à la conversion au digital sont présents.
Sur
la piste
La voiture,
après une vérification succinte en sortie de
boîte (qui n'a rien révélé de fâcheux), est
allée directement sur la piste. Comme on peut
s'y attendre, la tenue de route est au
rendez-vous, l'aimant puissant permet d'enchainer
rapidement les virages et, poussée à la limite
cette Ferrari saura déraper plutôt que sortir
violemment de la piste. Le frein est également
puissant, l'aimant remplissant encore largement
son office...
Quelques tours
plus tard, passage au garage pour retirer
l'aimant. Cette fois les qualités de la voiture
seront réellement mises à l'épreuve. Les pneus
sont légèrement bombés sur les cotés (un
rodage pourra s'avérer bénéfique, mais ça
n'est pas indispensable), la voiture est basse et
le centre de gravité évite tout tonneau, le
poids principalement réparti sur l'arrière
entraine une petite propension au survirage, le
guide bien planté dans la rainure évite
également tout déslotage. Bref, sans lest, et
sans rodage des pneus, cette Ferrari montre de
très belles aptitudes, qui la placent
avantageusement dans le haut du groupe des
Scalextric. Après qq heures d'utilisation
intensive (je ne m'en suis pas lassé !), les
pneus sont rodés, le moteur également, c'est un
vrai plaisir d'enchainer les tours sans
connaître la moindre surprise, cette voiture est
décidément très saine, je ne chercherai même
pas à préparer davantage le lest (aucun en fait
!)...
Les
"PLUS"
Les
"MOINS"
Magnifique
Fabrication sans reproche
Bon comportement