Revell :
'65 Ford Galaxie 500
"#11
Ned Jarrett"Reportage
présenté par Bertrand
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Les
nouvelles Revell 2008 sont là !
Dévoilées
assez récemment, les Nascar 60's de Revell
Monogram débarquent en versions 1965
(présentée ici) et 1963 (avec des différences
physiques et non pas seulement de déco). Déjà
disponibles aux USA, il ne m'aura fallu que
quelques jours pour mettre la main sur l'un de
ces 2 bolides dont l'oncle Sam a le secret !
Revell
or not Revell ?
Les années
Revell se suivent et ne se ressemblent pas
forcément; en 2007, hormis la Simca 1000 Rallye
2, Revell s'était contenté de remetrre au goût
du jour ses très anciennes productions comme la
Chaparral 2E, la King Cobra, ou encore la Porsche
904 GTS. Les années précédentes (2004 à
2006), Revell était réapparu en force après
une longue absence de la scène des circuits
routiers, avec des modèles magnifiques comme la
Shelby Cobra, la Jaguar Type E, la March 84G, et
j'en passe. Cette fois, Revell nous propose 2
versions distinctes d'un modèle original, les
Ford Galaxie 63 et 65, avec des approches
particulières niveau chassis, une fois n'est pas
coutume...
Que l'on
apprécie la production Revell ou non, tant pour
les modèles proposés que pour les choix
techniques, il faut reconnaître au fabricant
Germano-Américain (Revell est la marque
allemande, et Monogram la marque US) le dont de
ne pas faire comme les autres; à l'heure où les
"majors" se font la guéguerre sur des
voitures identiques (Aston Martin DBR9, Peugeot
908, Porsche 911, etc.), Revell nous propose des
voitures totalement inédites et pour le moins
originales. Certes le public visé est avant tout
américain (Cobra, Mustang, March, ...) voire
allemand (Cox, NSU, BMW, et bientôt Mercedes),
mais qui se plaindra de ne pas voir une enième
Peugeot LM ??? Pas moi !!!
Assez blablaté,
place aux images pour commencer...
Parée d'un
magnifique bleu métal et de nombreuses tampos,
cette version 65 en jette !


Les
finitions et les nombreux détails sont
parfaitement réalisés

Bouchon de
réservoir rapporté et placé dans son
renfoncement de carrosserie

Calandre
chromée, phares opaques peints, jantes avec
boulons peints
Le pilote
est complet, ainsi que l'ensemble de l'habitacle.
Le moteur en position transversale arrière
permet ce luxe d'espace intérieur !

Le
Chassis, mouture 2008
Exit le
"pod" à aimant que l'on trouvait sur
les Cobra, Mustang, et autres Jaguar, on remarque
tout de suite la configuration à 2 aimants,
disposition presqu'équivalente à celle des
Carrera. Même chose pour le guide, souple (un
peu trop) et équipé de tresses metal assez
rigides. Moteur transversal arrière, il a la
particularité de se retrouver posé sur le
côté (il permet ainsi d'avoir plus d'espace
pour l'intérieur), il est fermement maintenu
grace à une encoche moulée dans le chassis. Le
train avant est encastré dans un carter
spécifique (avec paliers bien sûr !) et fixé
au chassis via 4 visses.


Sur
la piste !
J'effectue
désormais 2 séries de tests sur ma piste Scalex
Sport peinte; primo une évaluation rapide avec
aimants sous 15 volts, secondo un test plus
approfondi sans aimants à 12 volts.
15
volts + aimants: les aimants ne sont pas parmi
les plus puissants, il est possible de déraper
sans forcément terminer dans le décor mais ils
préviennent tout déslotage intempestif. Le
frein n'est pas incisif, les accélérations sont
bonnes et la vitesse de pointe est dans la norme
d'un Mabushi. Ceux qui étaient habitués aux
grandes vitesses offertes par les Cobra ou
Porsche Spider Revell retrouveront ici des
performances plus standard grâce à une
démultiplication plus raisonnable.
12
volts sans aimant: (enlever les aimants ne pose
aucun problème mais il faut démonter le chassis),
sans lest et sans préparation (la pignonerie
étant déjà lubrifiée et les pneus quasi ronds
sans ponçage), les premiers tours
révèlent une voiture saine, à peine baladeuse,
mais "joueuse du cul" (ça balance
dans les virages); malgré un poids certain,
le porte-à-faux induit par le grand coffre
arrière maximise les dérapages, souvent
stoppés par le pare-choc arrière qui vient
s'appuyer sur les rembardes. A l'avant, le guide
reste fermement planté dans le rail et après de
nombreux tours de piste je n'ai pas ressenti de
problème de déslotage. Verdict = il faut un peu
de lest en avant du train arrière et dessérer
légèrement les 4 visses du chassis pour donner
un peu de souplesse. Les pneus sont corrects et
ont une bonne accroche sur ma piste peinte, par
contre il faut penser à les garder propres, ils
ramassent gentillement mais surement la
poussière.
Avec ou sans
aimants, le tempérament de cette Ford 65 se
rapproche de ce que je connais des Carrera Nascar
69; un peu plus nerveuse toutefois, une tenue de
route à l'avant meilleure, mais plus de dérive
arrière. On est bien sûr loin de ce que peut
offrir une GT moderne, surbaissée, légère, et
à long empatement. C'est tout le charme de ces
stock cars américaines :)
La Ford
Galaxie Revell à côté du Plymouth Road Runner
de Carrera...
Sans lest; Galaxie = 95g, Plymouth = 105g...
Dimensions équivalentes mais avantage à la
revell sur la piste !

Conclusion
Pour la vitrine
ou pour la piste ? Les 2, sans hésiter ! Cette
Ford Galaxie 65 Revell (et sa soeur la 63) sont
des voitures que tout collectionneur de slot se
doit d'avoir, ne serait-ce que pour
l'originalité, mais également par le niveau de
finition. Sur la piste, inutile de chercher des
chronos dignes d'une Audi Slot.it, au contraire,
faites les participer à une catégorie stock
cars années 60 avec les Carrera et vous ne serez
pas déçus.
Les
"PLUS" |
Les
"MOINS" |
Originalité,
thème
Belle finition
Complète les Carrera |
Le comportement
routier n'est pas celui d'une Slot.it,
mais il ne s'agit pas d'une Peugeot 908,
n'est-ce pas... |

Revell :
'65 Ford Galaxie 500
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Ned Jarrett"Reportage
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