Cartrix :
Gordini T32
1955Reportage
présenté par Bertrand
|
La
saga Cartrix F1 Historiques
Apparues il y a
quelques petites années, les F1 historiques de
Cartrix voient régulièrement de nouvelles
venues comme cette Gordini T32 1955; à ma
connaissance, cette collection compte aujourd'hui
7 modèles et environ 12 décos au total. Chaque
référence est en version limitée à 1500
exemplaires.
Cela faisait
déjà un moment que j'étais tenté par ces
voitures, et de constater que Cartrix persistait
et sortait de nouveaux modèles m'a finalement
décidé de me lancer et d'acquérir au moins une
déco de chaque modèle (j'en ai donc 7 à
présent - voir plus bas les photos).
J'attends
maintenant avec impatience les prochains modèles
que Cartrix nous promet.
La
Gordini T32 1955
Pas forcément
la plus jolie (mais c'est affaire de goût),
Cartrix a eu la bonne! l'excellente! idée de
nous servir une voiture française du championnat
F1 1955; il est vrai que lorsque je jette un oeil
sur mon paddock, l'industrie française fait
grise mine... Hormis les habituelles Peugeot et
Citroen en Rallye et autres Renault F1, c'est
très pauvre dans l'ensemble, donc merci Cartrix
!!!
La Gordini ici
détaillée est représentative de ce que propose
Cartrix pour cette collection F1 historiques;
carrosserie et chassis en 2 demi-coques moulées
en plastique style maquette, pilotes coupés au
niveau du buste, pièces rapportées en plastique
(aucune partie métallique), planches de bord et
volants très bien rendus, jantes très bien
détaillées et différentes suivant les
modèles, excellentes peintures parfaitement
vernies, décos simples (c'était la mode dans
les années 50 !) mais très bien réalisées, et
livrées dans des boîtes en métal avec
présentoir plexi et fiches personnalisées
(c'est le luxe!).
Au rayon des
griefs; moulages + ébavurages + assemblages
très approximatifs (ce n'est pas du made in
China... mais in Spain; oui je sais, la
délocalisation fait mal aux emplois mais il faut
reconnaître que pour moins cher on a mieux !),
largeurs des trains avant et arrière trop
importants ainsi que la largeur des pneus (tout
ceci contribue à une excellente tenue de route
mais le réalisme de la miniature en patît), et
le prix (sauf si bous choisissez bien votre
revendeur :))
Comme
l'assemblage laisse parfois à désirer, et si
comme moi vous aimez chipoter sur la finition,
vous démonterez certaines de ces voitures pour
réajuster les pièces rapportées (sur la
Gordini j'ai dessoudé puis recollé la calandre
et les 2 grilles arrière)
Pilote partiel
(assis sur le moteur) mais c'est à peine
perceptible. La planche de bord et le volant sont
vraiment bien réalisés
Le
Chassis
2 visses
uniquement (attention à ne pas forcer, elles ont
des têtes fragiles !) maintiennent souplement le
chassis à la carrosserie (les 2 demi-coques).
Tout est simple ici, et minimaliste; moteur
mabushi standard (bien qu'un peu bridé),
transmission 9x27, guide simple mais à quatre
patins, paliers metal, axe avant flottant (un peu
trop d'ailleurs). Les grilles avant et arrière
sont soudés (au plastique fondu). Un petit
aimant rectangulaire est placé juste derrière
le moteur.
Sur
la piste !
D'ordinaire
j'effectue 2 séries de tests; avec et sans
aimants. Dans le cas de ces Cartrix F1, nous nous
passerons de tout commentaire en version
aimantée tant le comportement est agréable et
sain sans aimant; si vous voulez vraiment
profiter de ces petites voitures, faites moi
confiance, enlevez les aimants tout de suite !
12
volts sans aimant
- Pour
enlever les aimants; démonter le
chassis, faites sauter le train arrière
et le moteur puis pousser l'aimant
longitudinalement avec un petit tournevis
plat.
- Aucun lest
pour moi (mais dépend de votre
configuration de piste et de puissance).
- Préparation:
renforcement du maintien du moteur dans
les cales (j'ai mis ici du scotch
double face sous le moteur, des points de
superglue font également bien l'affaire)
et une légère lubrification.
Comme je le
disais lors de la présentation, ces Cartrix sont
conçues pour rouler, et bien rouler; concéder
à la mise à l'échelle des pneus trop larges et
une largeur de train excessive permet bien sûr
d'améliorer très nettement la tenue de route;
contrairement aux Scalextric de la même époque
(la Vanwall et la Maserati) les Cartrix sont bien
assises sur la piste et seuls les virages très
serrés (R1 Scalex) et sur piste très
accrocheuse (mon cas) pourront malmener ces
petites F1 qui alors pourraient finir par
capoter, sinon elles acceptent avec plaisir les
dérapages, très bien controlés. La tenue de
route est d'autant meilleure que les pneus sont
très performants, équivalents à des pneus
silicone (j'ai d'ailleurs tenté de les poncer et
ils "fondent" facilement...), même
sales ils restent bons. Côté motorisation,
après un raté sur les 2 premiers modèles de la
collection qui embarquaient des moteurs trop
puissants, je retrouve les sensations d'un bon
NC-1; accélérations franches, bon frein, et
vitesse de pointe modérée, le tout plutôt bien
adapté à ces F1. Certains modèles ont des
pneus légèrement plus étroits (la Lotus 16 par
exemple); le comportement et les temps au tour ne
s'en ressentent pas ou presque, à 12 volts bien
sûr; au délà il pourra y avoir plus de
patinage à l'accélération, donc moins de
performance
J'ai fait des
essais en variant le voltage, entre 11 et 15
volts, et c'est à 12 volts que j'ai trouvé le
meilleur compromis; si votre piste est plus
rapide vous passerez alors sans doute à un
voltage plus important, mais ne forcez pas,
admirez le paysage :)
Addiction
possible !
Eh oui ! L'un
des principaux attraits de ces F1 historiques
Cartrix est qu'elles sont nombreuses, de quoi
faire un beau plateau F1 des années 55/58
(Scalextric ferait bien de s'en inspirer, tant
c'est de mon point de vue rageant d'avoir
seulement 2 modèles à chaque fois ->
Maserati et Vanwall 57/58, Ferrari et Cooper
début 60, McLaren et Ferrari 76, et maintenant
Lotus et Eagle 67 !, toute bien évidemment
totalement incompatibles historiquement !!!)
Mon paddock,
hormis la Gordini :
Ferrari 555 (1955) et Lotus 16 (1958)
Maserati 250F (1957) et BRM P25 (1957)
BRM P25 (1957) et Mercedes W196 (1955)
to be
continued...
Conclusion
Pour la vitrine
? Absolument ! Ces voitures sont décidément
belles et originales, tout à fait dignes d'être
exposées en bonne position sur vos étagères
Pour la piste ?
Egalement ! Conçues simplement et dotées de
mabushi parfaitement adaptés (à l'exception des
2 premières de la série, dont les moteurs sont
trop puissants), elles sont faciles à piloter et
ne montrent aucune mauvaise volonté. Avec des
performances presqu'identiques pour tous les
modèles, il est facile de proposer un plateau de
7/8 voitures et recréer une bonne partie des
courses de formule 1 des années 50...
Les
"PLUS" |
Les
"MOINS" |
Le thème
Très belles déco
Bon comportement routier |
Finitions
perfectibles
A préparer un minimum
Un peu chères (exclusif !) |
Cartrix :
Gordini T32
1955Reportage
présenté par Bertrand
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